Coin du jour

The amazing spiderman : à quand la suite ?

 

 

 Souvenez-vous, en 2002, la maison de production Colombia Pictures lance l’adaptation cinématographique du Spiderman de Stan Lee et Steve Ditko, sous l’égide de Sam Raimi et avec un scénario du très grand David Koepp (Mission impossible, Fenêtre secrète, et plus récemment Men in Black 3). Petite merveille d’improvisation et d’interprétation du célèbre héros, le film de Raimi eut un tel succès en salle que des suites sont envisagées. Malheureusement, la qualité et le rythme de leurs intrigues commencèrent à s’essouffler.

  


10 ans plus tard, Colombia Pictures décide de relancer son personnage fétiche. Elle demande donc à un réalisateur talentueux, Marc Webb de s’occuper du reboot. Pour ceux qui sont des émigrés de ce terme nouveau, à l’inverse du remake, nouvelle interprétation d’une histoire avec reprise de la trame narrative, et contrairement au préquelle, qui se situe du point de vue de la narration avant l’œuvre de référence mais est réalisé après, le reboot est la nouvelle version d’une œuvre, et l’histoire repart sur les mêmes bases mais en ayant d’autres axes narratifs (très souvent, le reboot répond à un souci économique, exemple avec Batman et King Kong). 

 

 


Ainsi, The amazing spiderman raconte l’histoire de Peter Parker (joué par Andrew Garfield, qui était  pour moi un illustre inconnu), un adolescent en pleine crise de puberté qui combat le crime suite à son contact avec une araignée bourrée à la radioactivité dans les laboratoires Oscorp. Chassé par les autorités et pris en haine par le capitaine Stacy (Denis Leary, Small Soldiers et Diego, dans L’âge de glace), suite à l’action héroïque de Spidey qui venait faire échouer six mois d’infiltration dans une mafia, et papounet de sa petite amie blonde Gwen (Emma Stone, vue dans Bienvenue à Zombieland et dans Crazy, Stupid, Love), Peter Parker tente de sauver la ville de New York. Enfin, la cité est menacée par le Docteur Connors (Rhys Ifans, qui jouait le rôle du papa dans Mr Nobody, très bon film, et le rôle du Marquis dans Good morning, England), ancien associé de son défunt papa, le docteur Richard Parker (Campbell Scott), métamorphosé en une immense et terrifiante créature reptilienne, le Lézard. Et pour couronné le tout, le film annonce la confrontation future de Spiderman avec Norman Osborn, alias le Bouffon Vert.

 


 

 Je dois avouer que j’ai adoré. Tout. Le décor, les personnages, l’intrigue, les acteurs, les effets d’échos aux autres adaptations Marvel (Daredevil, Spiderman 1 et 3, et j’en passe) et même les vannes pourries de Spiderman. Ce film est un véritable rubis, que dis-je, il est une perle, une émeraude. En plus, lorsque je suis allé le voir, hier soir, avant qu’il ne pleuve, que je rate le dernier vélo et que je doive partager un vélov avec un ami, à plus d’une heure du mat, trempés de la tête aux pieds, alors même que je portais des vêtements neufs, le film était en IMAX et en 3D au Pathé, et j’ai adoré. 2h 17 de pur bonheur, et je souhaite déjà pouvoir voir la suite.


Il n’y a pas à dire, vous DEVEZ voir ce film. 


 

 

*1: remake, nouvelle interprétation d’une histoire avec reprise de la trame narrative.

*2: préquelle, oeuvre se situant, d'un simple point de vue narratif avant l’œuvre de référence mais est réalisé après. 

 

 



06/07/2012
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