Coin du jour

Le vent dans les saules : l’Odyssée poétique

Cette bande dessinée est très certainement la meilleure que j’avais lue depuis des années. Bien sûr, je ne dis pas que les autres ne présentent aucun intérêt, mais « le Vent dans les Saules » a cette particularité d’emmener son lecteur dans une rêverie poétique, et le lecteur se plaît à s’imaginer en train de voyager dans les paysages dessinés par Michel Plessix.

 

Pour les heureux novices que je vais pouvoir initier à cet art secret qu’est la contemplation, je vais rappeler ici quelques éléments qui constituent le fil directeur de la BD : tout commence avec le débonnaire Monsieur Taupe, qui, par une magnifique journée de printemps, décide de sortir pour prendre l’air. Atteignant la rivière au gré de sa promenade, il y rencontre Monsieur Rat, personnage agréable et sympathique qui passe toutes ses journées au bord de la rivière. Invitant son nouvel ami pour faire un tour à bord de sa barque, Monsieur Rat finit par enseigner à Monsieur Taupe tout ce qu’il sait sur la rivière. Cela sera le début de folles et incroyables aventures avec des personnages tels que Crapaud, Blaireau …


Chaque case est une aquarelle qui vous replonge dans le silence attentif et avide de merveilles des livres d’enfance. Mais après les quatre volumes qui constituent « le Vent dans les Saules », Michel Plessix n’a pas pu se séparer de Taupe, Crapaud (et ses lubies), et Rat. Ainsi, dans « le Vent dans les Sables », les « bestioles  en redingote quittent leur univers bucolique pour partir au loin, en mer, à l’aventure… » selon les propres mots de Laure Garcia, critique du « Nouvel Obs ».

 

Bref, en un mot, un véritable délice…

 

 




02/07/2012
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