Coin du jour

EN MUSIQUE… LA SUITE

 

Il y a de cela quelques temps déjà, je me lassais de réécouter sans arrêt les morceaux de Yann Tiersen. Dans un élan d’orgueil, je croyais en effet, avoir tout entendu de cet artiste. J’ai alors cherché d’autres artistes, qui, dans la même veine, projettent toute leur âme dans les morceaux qu’ils composent.

Ce n’est que plus tard, alors que je suivais un stage de formation au théâtre que je pus écouter l’œuvre d’un artiste de même plan que Yann Tiersen. Et plus encore, cet artiste allait encore plus au fond à certains moments que mon artiste favori d’alors. Aujourd’hui, avec le recul, je les considère tous deux comme des équivalents l’un de l’autre.

Cet artiste, pardonnez-moi, j’ai oublié de vous le présenter.



 

René Aubry est un compositeur autodidacte français qui cède quelques fois sa place pour occuper celle d’artiste- interprète, utilisant généralement les instruments à cordes ou les bois, le piano de temps en temps, de même que des claviers, ou parfois les percussions. Ses compositions mélodiques et entraînantes sont la plupart du temps destinées aux spectacles ou à l’usage de certains médias audiovisuels dans le cadre de génériques ou de musique d’accompagnement.

En 1978, sa rencontre avec celle qui deviendra plus tard sa femme, la chorégraphe américaine Carolyn Carlson, l’amène à collaborer régulièrement ensemble pour l’écriture de musique de scène en quantité. Parmi celles-ci, je vous citerai : « Blue Lady » (1983) - « Steppe » (1990) - « Après la pluie » (1993) – et « Signes » (1997), qui sera lauréat en 1998 des Victoires de la Musique classique et du Jazz.



 

Par la suite, à l’image de celui que je considère comme son égal, cet artiste composera les bandes-sons de plusieurs films, dont entre autre, La révolte des enfants (1989) et Malabar Princess (2004), très beau film dans lesquels ont joués Clovis Cornillac, Claude Brasseur et Jacques Villeret.



Et depuis quelques années déjà, René Aubry se produit régulièrement dur scène, poursuit tout de même, ses créations non-fonctionnelles.

La particularité de cet artiste est son style qui permet à ses morceaux de s’imprégner d’émotions puissantes, tout en se liant aux œuvres de grands compositeurs tels qu’Igor Stravinsky, de Giacomo Puccini, ou de bien d’autres encore. Ses « chansons sans paroles », comme il se plaît à les nommer ont de telles capacités à enchanter et un tel charme mélodique que même à la fin du morceau, les notes résonnent encore à nos oreilles.

Pour ceux qui ne connaissent pas et qui souhaiteraient plus d’informations, je vous renvoie vers ce site : http://www.hopimesa.com/aubry.html.

Quant aux autres, je vous dresse ici une petite liste de morceaux à découvrir ou à redécouvrir :

« Les blés en herbe »

« Non ti amo piu »

« La grande cascade »

« Invités sur la terre »

« Madame Papillon »

« Paso ».

En espérant que cet article vous aura plus, je vous dis à très bientôt. En attendant, n’hésitez pas à me faire part de vos remarques et vos considérations. 

 

Pour vous: "Non ti amo piu"



08/08/2012
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